Coopérative de services et de loisirs du Domaine Le Relais

4529 chemin de la Rive

(mise à jour 2002)

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Jacqueline D.

C’est avec un sentiment de filiation que Jacqueline et Jacques, avant le décès de celui-ci, ont rencontré M. Philippe Gibeau, un des pionniers du Domaine le Relais, pour raconter succinctement les étapes qui ont mené à la réalisation du chalet vert.

C’est en 1950 que les choses se sont mises en branle. Monsieur Paquette collègue de Monsieur Gibeau à l’Institut de Technologie de Montréal, entraina celui-ci à venir s’installer dans les Laurentides pour les longues vacances d’été. M. Gibeau prend plaisir à se rappeler qu’il a donné un cours du soir à M. Paquette. En mai de la même année, après avoir « flairé » les lieux, des lots furent achetés de Monsieur Cléophas Bélair de Val-Morin.

Le 1er mai 1958, les Gibeau déménagèrent leurs « pénates estivales » dans le chalet tel qu’apparaissant ci-bas, le foyer en moins. Ce dernier fut construit peu de temps après.

Au début des années ’80, la propriété passa aux mains de François Gibeau qui l’acquit de son père. En 1986, trois femmes on eut « le coup de cœur » pour l’emplacement qu’elles achetèrent audacieusement en copropriété indivise. Elles étaient Suzanne Bourret, Jacqueline Duplessis et Maryelle Léger. Les choses allèrent bon train jusqu’au décès du mari de Suzanne en 1995 à la suite de quoi, Suzanne vendit sa part à Jacqueline en 1999. Celle-ci avait également acquis celle de Maryelle quelques années plus tôt. C’est en 1989 qu’il y eut un rajout à l’arrière de la propriété, tel qu’on le voit sur la photo ci-haut.

Nous terminons ce récit par ces mots pleins de poésie de M. Philippe Gibeau à l’occasion d’une courte lettre qu’il écrivit à Jacqueline en 1988 :
« Il faudra être là à la débâcle quand arrive la grosse crue qui envahit partout, irrésistible, menaçante. C’est envoûtant. Ensuite ce sera l’arrivée des hirondelles; vous sortez avec votre nichoir et déjà, un couple vous a repéré avant que vous ayez planté votre poteau. Ensuite, c’est l’arrivée des myosotis »

On aura raison de penser que la suite des évènements est à l’avenant dans ce sanctuaire d’oiseaux, cette oasis de paix, ce « repère » d’énergie constamment renouvelée à l’écoute d’une cascade d’eau vive qui se laisse oublier au gré de notre fantaisie.